mercredi 15 juin 2016

"Je ne sais pas ce que je vais faire avec lui"

La violence est présente de tous temps dans l'histoire de l'humanité. Les archéologues ont encore découvert récemment un charnier préhistorique plein de squelettes présentant des traces de blessures et de tortures diverses.

La violence exercée au nom du Bien est un peu plus récente, quoique ne datant pas non plus d'hier. Violence au nom de la religion. Violence au nom de l'anti religion. Les andouilles athéistes qui en appellent à la protection des "valeurs républicaines" contre la violence religieuse font fi du du fait que leur république a exercé des violences bien supérieures à celles de toutes les religions lorsqu'elle a voulu s'imposer.
 
Les musulmans fanatiques qui dégomment des gays en Floride ou des policiers en banlieue parisienne ne font quant à eux rien d'autre que ce que fait l'islam depuis sa création. A quelques exceptions près, l'islam n'a été que conquête violente ; il s'est étendu, en grande partie sur les terres chrétiennes, par la bataille et les conversions plus ou moins forcées.

La chrétienté, qui s'est d'abord imposée et étendue pacifiquement, a ensuite commis elle-même des violences. Mais comme elle est la religion du Christ, la moindre goutte de sang versé retombe sur elle pour l'éternité, et lui sera à jamais (et à raison) reprochée. Au contraire, les diverses atrocités commises par les légions musulmanes tombent rapidement dans l'oubli, car elles sont moins scandaleuses, et paraissent plus naturelles, en somme.

Tuer un pécheur est l'acte le plus impie qui soit, car il empêche à jamais ce pécheur de s'amender et de trouver le salut. C'est surtout se substituer à la justice divine, et se faire Dieu soi-même. Mais l'islam, vaste entreprise d'asservissement visant à faire oublier la divinité du Christ, se fiche pas mal de faire le salut de l'humanité. Seule la puissance terrestre l'intéresse.

Entendons-nous bien : de nombreux musulmans de confession sont d'admirables personnes, alors que nombre de chrétiens affirmés sont de parfaits connards. Mais les premiers sont d'aussi mauvais musulmans que les seconds sont de mauvais chrétiens. Rien ne serait plus beau aujourd'hui que la conversion en masse au Christ de musulmans, qui feraient honte à la fois à la société moderne sécularisée, qu'ils méprisent à juste titre, et à la doctrine néfaste du Coran et des hadiths.

Un musulman a  jugé conforme au Bien et à la bienséance d'assassiner un couple de policiers français devant leur enfant de trois ans. Il parait qu'il s'est ensuite filmé, devant l'enfant assis sur le canapé, disant à son propos : "Je ne sais pas ce que je vais faire avec lui".

Pauvre fou. Tu ne peux rien faire avec lui. Tu n'es rien, tu es le néant, l'enfant est tout, il est l'espoir. Pharaon n'a rien pu faire contre Moïse enfant sauvé des eaux, Hérode a été impuissant contre l'enfant Jésus, échappant à ses sbires sanguinaires.

Tu aurais pu le massacrer physiquement, chacun de tes coups se serait retourné contre toi, de même que le massacre des Innocents n'a pas protégé le prince de ce monde contre la venue du Roi des cieux.

Et finalement, l'enfant a survécu.

"Après le départ des mages, un ange du Seigneur vint se manifester à Joseph au cours d’un rêve. Il lui dit :
— “Lève-toi, prends l’enfant et sa mère et va te réfugier au pays d’Égypte. Tu y resteras jusqu’à ce que je te le dise, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr.”
Joseph se leva aussitôt ; cette même nuit il prit l’enfant et sa mère et partit au loin vers l’Égypte. Il y resta jusqu’à la mort d’Hérode et de cette façon s’accomplit ce que le Seigneur avait dit par la bouche du prophète :

J’ai fait revenir mon fils d’Égypte.

Quand Hérode se rendit compte qu’il s’était laissé avoir par les mages, il devint furieux. Il envoya massacrer tous les enfants de Bethléem et des environs, tous ceux qui avaient moins de deux ans, selon les précisions que lui avaient données les mages.
De cette façon s’accomplit ce qui avait été dit par le prophète Jérémie :
On a entendu des cris à Rama,

on gémit et on n’en finit pas de se lamenter.

C’est Rachel qui pleure ses enfants ;

ils ne sont plus, et elle ne veut pas s’en consoler".


C'est dit dans l’Évangile de Matthieu.

Et comme le Bon Dieu ne nous laisse jamais tout à fait seuls sans envoyer quelques signes, destinés à ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, il se trouve que Mathieu est justement le prénom de l'enfant.

Enfant, si je pleure en pensant à toi, c'est parce que les larmes contiennent aussi l'espoir.

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